L'observation Dactylée

La médisance, un sport national en entreprise ? Je suis assez perplexe. Voire même dégouté. S'il y a bien une chose qui fait puéril, qui me fait voir l'autre comme un abruti fini, c'est les racontars et les ragots lancés sur le dos des gens. Les responsables de ceci, en général, se sentent dans leur droit. Tellement, qu'il leur est impossible d'exposer leurs griefs en face. Il en devient compliqué de rester humble, d'être intègre et d'assumer une position impartiale dans le cadre de ses activités professionnelles ! Quelle bêtise. Chacun ne peut-il pas s'occuper de soi ? Avant de baver sur le territoire d'un autre, ne vaudrait-il pas être irréprochable sur son propre sol ?

C'est peut-être d'expérience, mais je n'ai bossé que dans des grandes entreprises. Il s'avère qu'on a toujours certains stéréotypes d'énergumènes abjects, sympas, francs ou discrets. On a effectivement le cliché des femmes qui se tirent dans les pattes, se crêpent le chignon. Mais ce qui m'a toujours étonné, c'est quand dans des milieux quasi exclusivement masculin comme le mien, ce soit la même chose. Perso, j'appelle ça des p'tites bites : pas d'honnêteté, pas d'introspection, pas un gramme de réflexion et de transparence, et pourtant, ça parle, ça parle, ça parle. Sérieux ? Votre vie est si minable qu'il vous faut parler de celle des autres ?

Dans mon monde de bisounours, où tout le monde commence gentil et innocent, le monde de l'entreprise est un enfer. Un monde brûlant où l'ami devient traitre, l'ennemi un potentiel allié, et où il est obligatoire de se méfier de chacun, à tout moment. Je comprends aisément le soucis des burnout, de la dépression liée au travail et des soucis de harcèlements. Une horreur à vivre. Quand aujourd'hui on se pose des questions sur le chômage, sur la crise, et tout ce qui a attrait à notre économie, et qu'on voit que dans toutes les classes de personnes, il y a des constantes négatives, avec une accumulation de bêtise et de puérilité ... Il faudrait plutôt se demander pourquoi aujourd'hui les entreprises françaises vont si mal. Rajoutons en plus que, plus le personnel est considéré comme du bétail, plus il se tire lui-même dans les pattes...

J'ai du mal à saisir l'intérêt de ces comportements. C'est d'un risible. J'espère ne jamais être chef d'entreprise, car, ce genre de choses, ça vaudrait pour moi une mise au placard immédiate. Quand tu bosses, t'es pas là pour emmerder le monde. Quand tu bosses t'es là pour t'occuper, faire ton travail et subvenir à tes besoins. Et si ton besoin est de médire, change de métier, et fait toi psychanalyser. La connerie des gens me surprendra toujours. Plus le temps avance, plus j'ai l'impression que plus de 90% de la population française matche avec les critères de la sous-merde. Pendez-vous messieurs. Ça créera de l'emploi, et ça évitera de faire chier le monde ! Comme sur les murs de Marine Le Pen et de Christine boutin, je vous :poop: dessus !