L'observation Dactylée

... il faut essayer de garder la tête froide, et alors qu'on aime se rassurer dans des choses connues, je préfère faire l'absent. Parce que parfois, quand le changement arrive, que l'avenir est incertain et qu'il apparait que rien n'est ce qu'il semble être, alors, je fais l'absent. Et parce que parfois, quand l'amour n'arrive pas, mais que la tristesse est omniprésente, parce que la rage et la haine mêlées à des sentiments d'impuissance et d'injustice amplifient les sentiments, je préfère faire l'absent.

Alors oui, il parait que je suis un gars bien, et il se peut que certaines fois je me targue de savoir être présent quand il faut. Il est vrai que depuis 10 ans, j'en ai fais des efforts pour essayer d'atteindre la perfection de l'attitude que je voudrais avoir. C'est certain qu'il y a eu du changement, et que quelquepart, peut être, mon rêve avance, et un jour, je saurais le toucher du doigt. Il paraitrait même que je me fais violence à assumer mes erreurs et mes faiblesses, et que je travaille à savoir les exprimer. C'est d'un déprimant !

Et puisqu'il s'agit de savoir si l'un ou l'autre est bon, puisqu'il s'agit de se forcer à réfléchir sur le pourquoi du comment, trouver une réponse, et la rendre obsolète 1 jour plus tard. Puisqu'il s'agit de vivre entièrement, et même parfois à moitié. Puisqu'il s'agit d'aimer un peu ou à la folie. Puisqu'il s'agit de vous, de nous, de tout le monde. Puisqu'il s'agit de la vie elle-même, et que la mort en fait partie, et qu'elle me brise le cœur en morceaux tranchants qui deviennent de plus en plus durs à recoller. Alors, et puisqu'il faut savoir le dire, oui, je vous aime.

Sachant que la vie est ce qu'elle est, et que dans tout périple sont présents le bonheur et le malheur. Sachant que tout un chacun est capable du pire comme du meilleur. Sachant que certains sont à jeter, et que d'autres sont à choyer. Sachant que nos sentiments batifolent avec le temps et que nos émotions sont aussi clignotantes que nos humeurs. Sachant que pour donner il faut savoir recevoir. Sachant que tous mes amis doivent savoir que je les aime. Alors, malgré le coté illusoire de l'amour, j'ose l'étaler.

Et même si ça dégouline. Et même si ça touche. Et même si ça tue. Et même quand ça dégoute.

Je le redis, puisqu'on ne le dira jamais assez.

Je vous aime.

Ne l'oubliez jamais.